Causes de la rhinite allergique et mécanismes sous-jacents à cette maladie

Femme éternuement

La « cascade de réactions allergiques » et son rôle dans la rhinite allergique (RA)

Cascade allergique

La « cascade de réactions allergiques » et le rôle crucial qu’elle joue dans la rhinite allergique (RA)1

La réponse immunitaire à l’exposition à un allergène se décline en une série de réactions précoces et tardives qui forment ensemble la cascade de réactions allergiques. Il est à noter que l’histamine n’est pas le seul médiateur qui intervient dans cette cascade – il y en a plusieurs autres3.

Habituellement, la cascade de réactions allergiques comprend les étapes suivantes3:

  1. exposition et sensibilisation à un allergène;
  2. réactions de la phase précoce en cas de réexposition à cet allergène;
  3. réactions de la phase tardive déclenchées par les médiateurs de la phase précoce.

En cas d’exposition à un allergène :

  • La sensibilisation est la conséquence de la première exposition à un allergène3.
  • Cette première exposition induit la production d’immunoglobulines E (IgE), mais ne déclenche pas encore de réaction allergique ni de symptômes d’allergie3.
  • La réexposition à l’allergène déclenche habituellement une réponse précoce en l’espace de quelques minutes3.
  • Les IgE fixées sur leurs récepteurs présents à la surface des mastocytes se lient à l’allergène, ce qui aboutit à une liaison croisée3.
  • Lorsque ces liaisons croisées atteignent un certain seuil, les mastocytes explosent en libérant de l’histamine et de nombreux autres médiateurs de l’inflammation, tels que des cytokines, des leucotriènes, des prostaglandines, des éosinophiles et des thromboxanes1,3.
  • La réponse tardive s’observe de 6 à 12 heures après la réexposition à l’allergène1.
  • Durant cette phase tardive, certaines cellules immunitaires, comme les éosinophiles, sécrètent des substances qui stimulent la réaction inflammatoire et qui recrutent d’autres cellules immunitaires au foyer de l’inflammation, ce qui contribue à la perpétuation de celle-ci et à la persistance des symptômes qui lui sont associés1,3.
  • Ces symptômes peuvent être plus sévères et persister plus longtemps que ceux associés à la phase précoce1,3.

Cette cascade aboutit en fin de compte à une réaction allergique, laquelle se traduit par un large éventail de symptômes incommodants, tels que la rhinorrhée (écoulement nasal), les éternuements, la congestion et le prurit (démangeaisons), qui retentissent souvent sur la qualité de vie des patients1.

 

En fait, 71 % des patients atteints de RA ressentent des symptômes d’allergie modérés ou sévères4.

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